
Au delà du jeu, la cabane est aussi un outil thérapeutique.
Muriel Chauvet, psychomotricienne à Paris, nous en décrit les bénéfices dans son cabinet de psychomotricité.

‘’La cabane permet à l'enfant de s’approprier les notions de dedans/dehors, de mieux définir ses frontières corporelles et de construire une contenance. Elle facilite son orientation et l'aide à enrichir son schéma corporel.
Par exemple, l’enfant grand se trouve contraint de se mettre à quatre pattes pour entrer dans la cabane ; un tout petit découvre son action sur le monde en poussant la porte ; un autre, tente de passer par une fenêtre, jauge la hauteur et ajuste son mouvement.
La cabane, par son effet « dôme », par le toit et les murs délimités, apporte des limites spatiales et un endroit pour être à l’abri des regards. Les enfants trop en mouvement se stabilisent alors, d’autres comprennent mieux les notions de verticale.

Le must de ce petit espace « cosy-cabane » est qu’il permet bien-sûr de soutenir l'interaction entre les partenaires de jeu : offrandes par la boîte aux lettres, coucous par les fenêtres, toc-toc aux portes, jeux de regard à l’abri des regards (fenêtres et portes entrebâillées, trou de serrure…), jeux de résonance sonore avec le carton, jeux sonores (modulations vocales)…
Tout un programme ! "
Chez ma cabane derrière la porte, on est fier de contribuer à faire progresser les enfants, de soutenir leurs parents et d’enrichir les outils de leurs thérapeutes !
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